Trop de fois les dossiers de violences conjugales sont appelés par les présidents sans que la victime ne soit présente bien qu’avisée

parfois encore hospitalisée, parfois murée chez celui ou celle qui désormais l’héberge dans un silence fait de terreurs elle n’a pu venir à l’audience

et enfin il y a ces audiences ou les victimes viennent dire qu’elles se rétractent et retirent leur plainte…. le parquet a poursuivi, le prévenu sera néanmoins jugé mais sans constitution de partie civile la victime est vouée à être de nouveau victime…

trop de fois la victime est présente mais non assistée, tétanisée sur un banc et ne saura pas si elle doit répondre oui à la question entendez vous vous constituer partie civile ? entendez vous demander des dommages et intérêts ?

reconnaitre les violences qui ne prennent pas forcément la forme d’un coup directement porté, les exprimer, les évaluer… ce n’est pas le rôle de la victime qui a vécu bien souvent dominée et dans la culpabilité et qui balbutie parfois quelques paroles tremblantes ou on entend parfois des excuses persuadées d’être à l’origine des violences subies.

Vous êtes victime

rien ne justifie les violences rien!

  • pour en parler il vous faudra sans doute vous faire assister d’un psychologue ou d’un psychiatre
  • pour vous faire entendre il vous faut un tiers qui pourra dire les choses tues durant des années sans trembler, les qualifier juridiquement en affrontant  les regards sans crainte
  • pour avoir la force de demander une réparation il faut encore ce tiers à vos côtés ou encore si vous n’avez  pas la force d’être présent à l’ audience ce tiers qui vous représentera
  • pour obtenir la réparation qui vous est due il vous faut ce tiers qui, a force de le rencontrer n’est plus vraiment un tiers, vous expliquera les organismes pouvant vous indemniser malgré l’incarcération du prévenu ou son impécuniosité

l’avocat est à sa plus juste place à vos côtés

NOUS VOUS RAPPELONS les dispositifs mis en place, qui avec le confinement, ont été déployés

  • la plateforme de signalement des violences :  arretonslesviolences.gouv.fr
  • le numéro d’alerte 114 par sms
  • la ligne d’écoute 3919
  • quant à notre cabinet vous savez désormais nous joindre au 0442263812

Pour toute information générale:

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544